jeudi 9 janvier 2014

Venir au Sénégal par la route


Le grand voyage d’aventure où la traversée du désert était inévitable est devenu de l’histoire ancienne. Paris-Dakar, c’est aujourd’hui 6 000 km de bon bitume sur lequel n’importe quel type de véhicule peut s’aventurer.

Depuis le 12 avril dernier, l’âge minimum d’un véhicule importé au Sénégal est passé de 5 ans à 8 ans. On peut donc entrer au Sénégal avec une voiture, camionnette ou moto mise en service depuis mai 2004 ou d’un camion de plus de 3,5 tonnes âgé de moins de 10 ans.

Les formalités de départ

Attention, un visa biométrique est désormais obligatoire pour entrer au Sénégal :
Les seules frontières terrestres actuellement équipées d’un système de délivrance d’un visa sont au niveau du poste frontalier de Rosso entre le Sénégal et la Mauritanie, de Karang au nord de la Gambie et de Mpak vers la Guinée Bissau.
Les voyageurs peuvent se faire établir le document sur place après avoir fait leur pré-enrôlement à partir du site www.snedai.sn et se munir de l’attestation d’enregistrement.
Il est vivement conseillé de disposer de sa carte bleue car les paiements en espèces sont soumis à des procédures beaucoup plus complexes.
Coût : 50 euros + 4 euros de frais d’émission.
Si vous achetez un véhicule en France, vous n’avez pas besoin de faire de mutation de carte grise, vous pouvez passer les frontières jusqu’au Sénégal avec seulement l’acte de vente ou la facture.
Si vous comptez revenir par la route, le mieux est de profiter du carnet de passage en douane délivré par l’Automobile club. Ce petit carnet spécialement utilisé par les touristes venant par la route vous permet pendant un an de circuler partout pendant un an en Afrique, en ayant auparavant versé un chèque de caution et de vous être acquitté du règlement de 221,5 euros. Compter fait en 15 jours pour les formalités.

Le voyage

Plus de convoi, de piste ou de désert infranchissable, une route directe est faisable en moins de 8 jours pour les plus pressés : il suffit d’un passeport en court de validité et d’un petit budget (entre 400 et 600 euros de carburant et 300 à 500 euros pour vos frais de voyage et administratifs).
Seul un no man’s land d’un kilomètre entre le Maroc et la Mauritanie vous obligera à mettre vos pneus dans le sable.

Conseils pratiques

Compte tenu du grand nombre de contrôle durant le voyage, préparez des fiches (une trentaine) sur lesquelles vous indiquez les informations indispensables vous concernant et concernant votre véhicule : nom, prénom, date de naissance, nationalité, adresse, numéro, date et lieu de délivrance du passeport, noms du père et de la mère, type de véhicule, numéro d’immatriculation, numéro de chassis. Vous serez tranquille ensuite et n’aurez pas le faire à la main une multitude de fois.

Faut-il traverser l’Espagne ?

La traversée de l’Espagne est un long trajet : entre 800 et 1 200 km si on vient de la côte Atlantique. De moins en moins bon marché, l’essence, le gite et le couvert et la traversée du détroit de Gibraltar vous revienne chers.
Si vous optez pour cette traversée, allez directement à Algéciras et prenez un des nombreux ferries qui partent environ toutes les deux heures. Compter environs 100 euros pour Tanger et 65 euros pour Ceuta, prenez le billet sur la route quelques kilomètres avant d’arriver.
En fonction de la saison durant laquelle vous traversez, il peut être plus intéressant de prendre le ferry entre Sète et Tanger, durée environ 36 h de croisière.
Consultez ce site www.directferries.fr/ mais surtout téléphonez pour avoir un prix précis au 08 92 23 08 58
Le visa pour la Mauritanie est à prendre au Maroc.

De Tanger à Rabat (250 km par la côte, environ 2h30)

Une fois sur le continent africain et si vous n’avez pas pris votre visa pour la Mauritanie à l’ambassade à Paris, vous devrez vous rendre directement à Rabat à l’ambassade de Mauritanie au Maroc.
6, Rue Kadi Mohamed Bebri, B.P. 1789 Souissi, Rabat. Tél. 0537 63 19 69 / 70.
Attention, l’ambassade est fermée du vendredi après-midi jusqu’au lundi matin. Préparer deux photocopies du passeport (1ère et dernière page), deux photos d’identité et 340 DH, soit environ 30 euros. Profitez-en pour faire une dizaine de photocopies de votre passeport (page ou il y a la photo), cela sera toujours utile.
En déposant la demande le matin, vous devrez récupérer votre visa le lendemain en début d’après midi.

Au départ de Rabat

Visa de la Mauritanie en poche, plus aucune contrainte de temps pour gagner le Sénégal, situé à 3 000 km par la route la plus courte.
Vous trouverez au Maroc de quoi manger et dormir à très bon marché. À partir de Layoune, vous devrez vous arrêter régulièrement à des contrôles de police : simples contrôles de sécurité il vous suffira de remettre une photocopie de votre passeport.
C’est également à partir de Layoune que le carburant est détaxé, il coûte environ 45 % moins cher qu’ailleurs. Vous trouverez tout le long de la route des stations services. Il est conseillé de faire le plein avant la frontière sud du Maroc, le carburant est de nouveau à 1,20 euro du coté de la Mauritanie.
Attention, beaucoup de radars de contrôle de vitesse au Maroc.

Passage de la frontière mauritanienne

La frontière entre la sortie du Maroc et l’entrée en Mauritanie est ouverte de 8h à 19h. Sachez être patient et faire preuve de diplomatie. Une fois les formalités terminées, vous pouvez passer la nuit à Nouhadibou ou partir directement vers la capitale Nouakchott située à 450 km environ. Cette nouvelle route est également sécurisé avec des contrôles réguliers de police et gendarmerie.

Nouakchott-Sénégal

Seulement 210 km séparent Nouakchott de la frontière sénégalaise à Rosso, matérialisé par le fleuve Sénégal. Les formalités sont pénibles et vous serez sans doute contraints de payer de nombreuses taxes des deux côtés du fleuve.
En saison sèche, de novembre à juillet, vous pouvez, à partir de Rosso Mauritanie, emprunter la digue le long du fleuve en direction de l’ouest sur 90 km et passer la frontière au barrage de Diama. Les formalités y sont beaucoup plus simples. Vous êtes alors très près de Saint-Louis.

Comment rentrer en voiture au Sénégal ?

Si vous n’êtes pas munis d’un carnet de passage en douane, les autorités sénégalaises vous remettront un passe-avant de circulation. Ce laisser-passer vous permettra de circuler jusqu’à votre destination pour une durée de 48 à 72 heures, avant de régulariser votre situation. Vous devrez également vous acquitter d’une assurance.

mardi 8 septembre 2009

Dakar

Dakar, ville cosmopolite

Ancien village de pêcheurs Lebou et Wolof, Dacar ou Dahar qui signifie « tamarinier » en wolof, est envahi par les colons au XIXe siècle, Gorée devenant surpeuplée. En 1857, l’armée est transférée sur le continent par le capitaine Protêt et s’installe sur l’actuelle Place de l’Indépendance. La ville de Dakar se développe alors avec, comme atout principal, son port naturel.

GIF - 24.9 ko
Plan de Dakar

Le centre urbain

On retrouve dans l’organisation géographique de la capitale la politique coloniale ségrégationniste d’avant 1945 :

  • Le Plateau, situé sur une falaise de 20 à 30 mètres de haut, comprend le centre de la ville, la Place de l’Indépendance, le quartier des affaires et des administrations.
  • La Médina, le cœur populaire de Dakar, est typique avec son plan quadrillé. Son habitat reflète la structure du village : les pièces sont organisées autour d’une cour intérieure où trône un baobab ou un fromager.
  • D’autres quartiers très peuplés se sont développés : Gueule Tapée, Fass, Grand Dakar, puis les SICAP et HLM.
  • Principaux pôles d’attraction

    • Le palais du Président de la République. Il se dresse au milieu d’un très beau parc, face à l’océan.
    • Le musée de l’IFAN consacré aux arts et traditions de l’Afrique de l’Ouest.
    • Le marché couvert de Sandaga, à l’architecture néo-soudanaise, très pittoresque, le marché Tilène, près de la Médina, très riche en couleurs, le marché Kermel.
    • Autour de la Place de l’Indépendance : l’Hôtel de Ville datant de 1914, la gare, l’embarcadère pour Gorée et le port, très actif.
    • La Grande Mosquée, l’un des plus beaux édifices religieux d’Afrique.

    > Les marchés du Sénégal

    JPG - 37.3 ko
    La circulation dakaroise

    En dehors du centre ville

    • Soumbédioune, avec son marché artisanal et son grand port de pêche,puis, le long de la grande corniche, le quartier des ambassades de Fann Résidences, puis Ouakam
    • Les Mamelles, deux collines d’origine volcanique, dont la plus occidentale supporte le plus puissant phare d’Afrique.
    • La pointe des Almadies, cap le plus à l’ouest du continent.
    • Ngor, l’île aux artistes et Yoff, petit port de pêche très animé.

    A l’Est, la zone industrielle borde la baie de Hann. Tout proche, le parc zoologique de Hann.

    Au Nord enfin s’étendent les quartiers de banlieue de Parcelles Assainies, Pikine et Guédiawaye, qui rassemblent la moitié de la population de la ville.

    > Presqu’île du Cap-vert

Les marchés du Sénégal




Les marchés du Sénégal

Visiter les marchés est sans doute le meilleur moyen de s’imprégner de l’ambiance d’une ville. N’hésitez pas à vous enfoncer dans les méandres de leurs étroites ruelles et à slalomer entre les étals, après avoir pris les précautions d’usage contre les pickpockets. C’est sans doute aussi le meilleur moyen d’y apprendre le marchandage.

Les marchés de Dakar

A Dakar, vous en découvrirez plusieurs, avec chacun ses spécialités et son ambiance.
JPG - 39.5 ko
Le marché Kermel, Dakar
Le plus classique est le grand marché Sandaga, au croisement de l’avenue Lamine Gueye et de l’avenue Emile Badiane. Un grand bâtiment de style néo-soudanais abrite, sur deux étages, tous les produits alimentaires : légumes, viande, poisson. L’avenue Emile Badiane est bordée de kiosques tenus en général par des "baol-baol" (originaires de la région de Diourbel) où vous trouverez surtout des appareils électriques, souvent dernier-cri : hi-fi, télévision, vidéo, etc. Dans les rues voisines, beaucoup de boutiques de tissus, vendus à la pièce ou assemblés en sacs, vêtements…
Le plus touristique est le marché Kermel, petit marché au cœur du vieux Dakar, entre l’Avenue Sarrault et le port, qui abrite de belles maisons coloniales. Dans un très beau bâtiment de 1860, ravagé par un incendie en 1994, puis reconstruit en 1997, l’on trouve tous les produits alimentaires de type européen, joliment présentés. C’est aux alentours que les vendeuses de fleurs circulent chargées de bouquets, à côté de boutiques d’artisanat (vannerie, sculpture sur bois, maroquinerie) et de magasins modernes : boucheries, épiceries…
JPG - 36.9 ko
Marché Tilène, Dakar
Le plus typique est le marché malien de la gare, vous y trouverez de multiples préparations d’encens (le célèbre "tiouraye"), des perles et des colliers, des terres cuites…
Le plus authentique est le marché Tilène, avenue Blaise Diagne, dans le vieux quartier de la Médina. A l’extérieur, des étals de fruits et légumes. A l’intérieur, tous les produits de consommation africaine : alimentation, épices, fruits, bijoux, livres, tissus, friperie, ustensiles de cuisine…
JPG - 54 ko
Vendeuses de poissons à Saint-Louis
Le plus halieutique est le marché de Soumbédioune, situé dans une baie à quelques kilomètres du centre ville, entre la Médina et Gueule Tapée. Ne manquez pas l’arrivée des pêcheurs en fin d’après-midi : vous assisterez au débarquement depoissons extraordinaires : mérous, capitaines, requins, soles, bonites, rougets… On propose aussi des crevettes, gambas et crustacés. Les femmes vous offriront de nettoyer le poisson sur place.
Le plus psychédélique est le marché HLM (prononcer "assélem"), sur la rue qui relie Colobane à l’avenue Bourguiba. C’est le marché des tissus (wax, basin, voile, legos, broderies, batik, etc.), que vous admirerez dans des boutiques éclairées au néon bleu, vert, rouge, dans un labyrinthe de ruelles dont il est difficile de s’extraire.
JPG - 63.3 ko
Marché de Ziguinchor
Le plus éclectique est le marché du port, où les marchandises proposées dépendent souvent des arrrivages des bateaux. On y trouve de la quincaillerie, du matériel utilisé par les pêcheurs (bottes, cirés, cordages, pesons), des appareils photos, des cigarettes, des préservatifs…
Le plus exotique est le marché "Casamance", situé sur le quai d’embarquement pour Ziguinchor. On y trouve tous les produits du sud du pays, souvent difficiles à trouver ailleurs : huile de palme, crevettes séchées, miel, fruits et légumes.
Le plus sympathique est le marché Castors, à la périphérie du centre ville, dans un quartier populaire. Il s’agit du marché de gros pour les légumes. On y trouve aussi de la viande et du poisson, des ustensiles de cuisine, des tissus, mais aussi et surtout toutes les poudres et les épices, ainsi que les différents ingrédients, mystérieux aux yeux des étrangers, utilisés pour se soigner ou pour plaire…
JPG - 27.7 ko
Luma à Mbafaye
Le plus vestimentaire est le marché aux fripes, itinérant, que l’on retouve à Gueule Tapée, Grand Mosquée, Front de terre : des centaines de ballots de vêtements et chaussures d’occasion, à tous les prix.

Les marchés hebdomadaires

Si vous êtes en brousse, ne ratez pas les "lumas", les marchés hebdomadaires. Les habitants de tous les villages avoisinants, venus en charrette, se rassemblent pour acheter, vendre, échanger, discuter. Vous y trouverez des produits alimentaires et artisanaux de la région, du bétail, des vêtements, des ustensiles de cuisine… Des gargotes s’installent pour la journée.

Sine-Saloum

Le Sine Saloum prend son nom du fleuve Saloum et de son principal affluent, le Sine. Elle constitue plus de 70 % du bassin arachidier. Elle abritait jadis les royaumes sérères du Sine (capitale Diakhao) et du Saloum (capitale Kahone). Le delta du Sine Saloum (parc national) est lun des plus beaux sites du Sénégal. Dune superficie denviron 180 000 hectares, cest une zone constituée de mangroves, de lagunes, de forêts et de cordons sableux. Les villages de pêcheurs du littoral et ceux installés le long des méandres des fleuves Sine et Saloum sont des sites touristiques appréciés. La pêche, réalisée de manière artisanale, y est abondante.
Sur la pointe de Sangomar, entre fleuve et océan, les villages de Palmarin et de Djiffer. En face, accessibles par pirogue, les îles de Niodior et de Dionewar.
Au nord du delta, la petite ville de Ndangane, sur un bras du fleuve Saloum, qui donne accès à l'île de Mar Lodj où des campements présentant une architecture de style local sont proposés aux visiteurs.
Les Sérères et les Niominkas
Les Sérères sont issus du groupe ethnique des arpenteurs et géomètres, grands artisans de pyramides et navigateurs du Nil. Sous la protection de Râ, ils iront s'établir au Sahel dans les empires Ougadou du Ghana et d'Aoudaghost, avant de s'établir dans la vallée du fleuve Sénégal où ils cohabitèrent avec les Foulbés et les Soninkés.
Au IXème siècle, ils refusent de se soumettre aux berbères almoradives qui veulent propager l'islam et s'installent à l'intérieur du Sénégal, dans les régions naturelles du Baol (Fa-ool), du Sine (A Sing) et du Saloum (A Mbèye). Ces contrées, érigées en lamanat, seront héritées de père en fils, et donneront naissance aux royaumes sérères du Baol, du Sine et du Saloum Des aristocrates Mandingues venant de Gabou se mélangeront aux Kassinka (Sérères) pour donner naissance à la dynastie Guelwar.
Les Niominka
Une partie de la dynastie Guelwar restera dans les îles du Saloum et sur la petite côte pour donner naissance à l'ethnie Sérère Niominka. Cette société aristocratique est égalitaire et sans caste, ce qui explique son esprit d'indépendance parfois très prononcé.
Le métissage culturel du Niominka fait de lui une synthèse du paysan, du pasteur et du pêcheur : il s'adonneainsi à des activités de pêche, de culture (riz, mil, arachide), et d'élevage (boeufs, petits ruminants).

paludisme ?

Qu’est-ce que le paludisme ?
Le paludisme, terme utilisé en français (palus signifie marais) et la malaria, pour les Anglo-saxons, sont les deux noms employés pour désigner la même maladie.C'est une infection parasitaire affectant l’homme, les oiseaux et les singes, causée par des protozoaires du genre Plasmodium. L’infection est transmise par la piqûre d’un moustique vecteur : la femelle d’un moustique du genre anophèle dans les zones d’endémie.

La prévention

La gravité du paludisme justifie des mesures de prévention. Avant tout départ dans un pays contaminé, vous devez vous renseigner sur le risque paludéen et employer un traitement adapté. La plupart du temps, il doit démarrer plusieurs jours avant le départ.

Attention !

Sauf raison impérieuse, un enfant en bas âge ou une femme enceinte ne devraient pas voyager en zone impaludée. Le paludisme chez une femme enceinte est dramatique pour le fœtus et beaucoup de médicaments anti-paludéens sont interdits pendant la grossesse.Il est important de limiter les possibilités de se faire piquer par les moustiques : Porter, dès la tombée de la nuit, des vêtements qui protègent tout le corps, y compris les bras et les jambes. Les vêtements doivent être enduits d'insecticides.Utiliser des répulsifs pour la peau et les vêtements (que vous trouverez en pharmacie) entre le coucher du soleil et l’aube.Utiliser une moustiquaire imprégnée de répulsif.

dossier plus en detail sur le routard.com; wikipedia; OMS; L'Institut Pasteur

jeudi 3 septembre 2009

Climat et météo au Sénégal

La meilleure saison pour partir : toute l'année à cause du climat chaud et ensoleillé mais il y a cependant deux saisons.
La saison sèche, qui s'étend d'octobre novembre à mai juin, et se caractérise par l'absence de pluie et par des températures agréables, de 17°C pour les minima à 25°C pour les maxima.
La saison des pluies, ou hivernage, qui va de juin juillet à septembre octobre, et s'accompagne de pluies, parfois diluviennes, mais le soleil brille entre deux averses. Attention toutefois au risque accru de paludisme du aux eaux de pluies stagnantes qui favorisent la prolifération des moustiques.
La période idéale se situe donc de novembre à mars pour l'absence totale de pluie (pratiquement pas une goutte) mais de décembre à février souffle l'Harmattan, un vent froid et desséchant.

mercredi 2 septembre 2009

Saint-Louis et Regions



Saint-Louis du Sénégal et le
Delta du fleuve

Fondée en 1659, sur une île occupant une position stratégique près de l’embouchure du fleuve Sénégal, entre le continent et la Langue de Barbarie, une étroite bande de terre qui s’enfonce dans l’océan Atlantique, Saint-Louis est une ville chargée d’histoire.
La zone du delta du fleuve comprend plusieurs sites naturels remarquables. Grâce à la
richesse des écosystèmes et la permanence des plans d’eau, les réserves et parcs nationaux
présentent une grande diversité d’espèces animales, notamment des milliers d'oiseaux, et
végétales.
Point de départ de la colonie française en Afrique, Saint-Louis fut dès les années 1790 un port dynamique et un important pôle commercial. Dans cette agglomération d’une dizaine de milliers d’habitants, à l’époque, on comptait des Africains, des Européens et de nombreux métis. Les mariages mixtes étaient fréquents entre les marchands européens et les femmes métisses, les signares Signares Le terme « signare » était l'appellation des jeunes femmesmétisses, issues du mariage de Portugais avec des femmes sérères de la Petite-Côte du Sénégal, dans les comptoirs de Rufisque, puis de Gorée et finalement de Saint-Louis jusqu'au milieu du XIXe siècle., symbole d’élégance et de raffinement et dont les saint-louisiens perpétuent encore les traditions, à travers les processions de
fanals organisées chaque année au mois de décembre.
Aujourd’hui, la ville s’étend sur une partie de la Langue de Barbarie, sur l’île et sur le continent. Le pont Faidherbe (1865), véritable œuvre d’art, surplombe le fleuve Sénégal sur une longueur de 500 mètres et relie l’île qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au quartier de Sor.

Langue de barbarie
La Langue de Barbarie est, quant à elle, occupée par une communauté de pêcheurs très actifs, à Guet N’Dar, et par de nombreux centres touristiques. Cette bande de sable est l'aboutissement d'une plage longue de près de 600 km s'étirant depuis Nouadhibou en Mauritanie, jusqu'à Saint-Louis.

Le parc du Djoudj
Au nord (60 km de Saint-Louis), dans le delta du Fleuve, le Parc national des oiseaux du Djoudj est le troisième parc ornithologique du monde. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il regorge de colonies entières de pélicans et de flamants roses. On y retrouve d’autres espèces d’oiseaux comme le héron pourpre, l’aigrette, le jacana, la spatule, le cormoran, le marabout.

Le barrage de Diama
Il est situé près du village de Diama, à 27 km en amont de Saint-Louis et sert de frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. L'ouvrage principal est un barrage mobile qui s'ouvre en période de crue pour assurer l'écoulement normal du fleuve et se ferme en période d'étiage pour empêcher la remontée de la langue salée, constituant ainsi une réserve d'eau douce et empêchant les remontées de sel

Le lac de Guiers
A l'Est de Saint-Louis, entre Keur Momar Sarr et Richard-Toll, Le lac de Guiers (long de 50 km, large de 7km et profond d’environ 5 m) est le principal réservoir d’eau douce du Sénégal. Il est alimenté par le fleuve Sénégal auquel il est relié par la rivière canalisée de Taouey. Impossible de s'y baigner en raison de la bilharziose, mais la promenade le long de ses berges est très agréable, dans un paysage dénudé d'où part au sud-est la vallée du Ferlo. A ne pas manquer, le marché hebdomadaire du samedi à Keur Momar Sarr. Cette région est une zone de chasse très prisée.

premier planning du voyage

Jour

depart

Arrivé

KM

Commentaire

jour 1

casablanca

Mileft

668

jour 2

Mileft

Dakhla

1038

le plus loin possible et récupération le lendemain

jour 3

Dakhla

Banc d'Arguin

550

200 km de plage + visite du parc Banc d'Argun

jour 4

Banc d'Arguin

St louis

650

Visite de Rosso

jour 5

St louis

Dakar

350

Visite de St louis

jour 6

Dakar

Dakar

0

Visite de Dakar

jour 7

Dakar

Guinné

0

Bateau (environ 8 h)

jour 8

Guinné

Guinné

200

Parcours non définit

jour 9

Guinné

Casamance

400

Visite Casamance

jour 10

Casamance

Gambie

400

Visite du Parc

jour 11

Gambie

Gambie

100

Tourné en 4*4

jour 12

Gambie

Senegale

0

Passage par le Selta de sine saloum

jour 13

Senegale

Nouakchot

700

Visite du Cap blanc

jour 14

Nouakchot

Dakhla

1000

jour 15

Dakhla

Mireleft

1038

jour 16

Mireleft

Casablanca

668




mardi 1 septembre 2009

carte des regions du senegal

senegal compte 8 regions:
1 - la vallée du fleuve
2 - senegal central
3 - dakar
4 - petite cote
5 - saloum
6 - senegal oriental
7 - basse casamance
8 - haute casamance