mardi 8 septembre 2009

Sine-Saloum

Le Sine Saloum prend son nom du fleuve Saloum et de son principal affluent, le Sine. Elle constitue plus de 70 % du bassin arachidier. Elle abritait jadis les royaumes sérères du Sine (capitale Diakhao) et du Saloum (capitale Kahone). Le delta du Sine Saloum (parc national) est lun des plus beaux sites du Sénégal. Dune superficie denviron 180 000 hectares, cest une zone constituée de mangroves, de lagunes, de forêts et de cordons sableux. Les villages de pêcheurs du littoral et ceux installés le long des méandres des fleuves Sine et Saloum sont des sites touristiques appréciés. La pêche, réalisée de manière artisanale, y est abondante.
Sur la pointe de Sangomar, entre fleuve et océan, les villages de Palmarin et de Djiffer. En face, accessibles par pirogue, les îles de Niodior et de Dionewar.
Au nord du delta, la petite ville de Ndangane, sur un bras du fleuve Saloum, qui donne accès à l'île de Mar Lodj où des campements présentant une architecture de style local sont proposés aux visiteurs.
Les Sérères et les Niominkas
Les Sérères sont issus du groupe ethnique des arpenteurs et géomètres, grands artisans de pyramides et navigateurs du Nil. Sous la protection de Râ, ils iront s'établir au Sahel dans les empires Ougadou du Ghana et d'Aoudaghost, avant de s'établir dans la vallée du fleuve Sénégal où ils cohabitèrent avec les Foulbés et les Soninkés.
Au IXème siècle, ils refusent de se soumettre aux berbères almoradives qui veulent propager l'islam et s'installent à l'intérieur du Sénégal, dans les régions naturelles du Baol (Fa-ool), du Sine (A Sing) et du Saloum (A Mbèye). Ces contrées, érigées en lamanat, seront héritées de père en fils, et donneront naissance aux royaumes sérères du Baol, du Sine et du Saloum Des aristocrates Mandingues venant de Gabou se mélangeront aux Kassinka (Sérères) pour donner naissance à la dynastie Guelwar.
Les Niominka
Une partie de la dynastie Guelwar restera dans les îles du Saloum et sur la petite côte pour donner naissance à l'ethnie Sérère Niominka. Cette société aristocratique est égalitaire et sans caste, ce qui explique son esprit d'indépendance parfois très prononcé.
Le métissage culturel du Niominka fait de lui une synthèse du paysan, du pasteur et du pêcheur : il s'adonneainsi à des activités de pêche, de culture (riz, mil, arachide), et d'élevage (boeufs, petits ruminants).

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